Loneliness

Loneliness

samedi 23 juin 2007

... A BIENTÔT...

Photo Daniele Occhiato
Muttifree s'envole jusqu'au 7 juillet
A bientôt

jeudi 21 juin 2007

MERCI

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Merci,
Pour la Chaleur
Pour l'Amour,
Pour la Présence
De tous les Coeurs Aimants
Qui passent par ici
Muttifree

HOMMAGE à ALCYONE



Chant Second

Que d’un homme, la religion te sépare,
Que d’un homme, ici ou là, la couleur t’exile,
Ce ne sont que des idées-rumeurs
De peu d’importance.
Tu apprends, ici, en mains tenant ton Cœur,
De ces fausses pensées l’arrogance
Et tu t’éloignes et te détachent d’elles
Sans humeur.
Toujours sur ton Cœur, Âmie,
Les yeux incessamment rivés
De la Vérité tu connais chaque nuance
Et de l’existence tu sais discerner
Tous les pourquoi, toutes les mouvances.
Tu sais bien, Âmie,
Tous les hommes habillés d’un Arc-en-Ciel,
Tu sais chaque Cœur revêtu de Lumière,
Des Roses d’Amour et de l’Indigo du Ciel.
Sans t’émouvoir,
Chaque instant, c’était déjà hier,
Sans t’ébranler, chaque jour passe sur l’illusoire.
Garde les yeux bien tenus par ton Cœur Vérité,
Parce que c’est à la Gloire, et à la Beauté
De tout-Un-chacun,
De l’Unique Cœur de l’Humanité,
Que tu marches sur le Sentier
D’un pas ferme, sûr,
Et cependant, léger.

mardi 19 juin 2007

HOMMAGE à ALCYONE


Chant Premier
Afin de sentir, doux et ferme sous ton pas, Le Sentier,
Et marcher, sereine, tranquille,
L’esprit cependant guerrier,
Apprends chaque jour, Ô mon Âmie,
A discerner.

Comprends que de tous les biens de la Terre,
De la richesse et du pouvoir,
Les jours ici bas sont comptés
Et qu’il n’existe rien que tu puisses recevoir
Qui ne serait, La Vérité.

Ne laisse pas, mon Âmie, les sens décider,
Ne laisse pas, mon Âmie, les désirs t’égarer,
Ne laisse pas, mon Âmie, les rêves t’éloigner.
Fixe ton Cœur, Le Permanent,
Eblouis-toi de la Sagesse, incessamment.

Et Laisse ton Cœur
Seul,
Tel l’Unique Maître
Guider tes pas, fermes
Sur Le Sentier.

lundi 11 juin 2007

NAISSANCE

Badaboom ! … Et voilà ! ...

Il n’y a pas deux secondes M’Avarra se ressentait, tranquille, joyeuse et virevoltante telle une danseuse enlacée d’un long tutu blanc et s’exprimait secrètement dans le silence laiteux de la Voie à juste titre nommée... Lactée.
Inutile de dire … que vraisemblablement elle rêvait, se laissant voguer au rythme de croyances idéalistes d’un virtuel mieux être dans le meilleur des mondes à venir jamais.

Badaboom, c’est un euphémisme ! Se dit-elle dans le voir soudain d’un hier terrible, étonnant, déstabilisant, galvanisant ...
La chute fut si vive en cet hier, qu’elle y voit l’idée de « sa » mort, plutôt que l’idée de la Vie à vivre … enfin !

Pourtant, cet instant se marque en mémoire, tout au plus comme un coup léger reçu au niveau d’une impalpable omoplate, accompagnant la conviction d’un enfermement au cœur profond d’une tulipe jaune.

Regard immobile et serein, M’Avarra regarde,
écoute et voit l’instant disparu …

… Comme au secret dans une tulipe d’ambre léger, elle entend des murmures de révolte, tel un ressac tumultueux provenant d’un espace corporel indiscernable...

Inspir, expir, inextinguible, à l’intervalle duquel paraît se languir le son devenu quasi inaudible de la liberté. Liberté …
L’idée, seule, de cet ange de félicité flotte au gré du flux et du reflux qui organise, une forme nouvelle.

Le tutu blanc s’est évanouit, comme happé par la bouche d’un monde révolu... elle se retrouve nue.
M’Avarra, mais est-ce elle, se présente au voir aussi nue que le ver.
Il lui apparaît n’être plus … qu’un têtard.

Mental inactif.
L’horreur de la situation visuelle n’a pas le temps d’apparaître.
Sans nom, sans réelle forme, un éclat de conscience traverse l’océan de l’oubli.

Et l’idée de s’enfuir de cette prison aux parois lisses et jaunes se suspend pourtant à l’horizon de cette conscience enfouie quelque part aux tréfonds de la forme larvaire en gestation.

M’Avarra ( ?) sent qu’elle doit apparaître, quelque part, pour être vue comme quelque chose d’existant, et d’important, pour quelqu’un …
La conscience en éveil, reconnaît la fausseté de la situation mais ne possède pas le pouvoir d’y échapper.

Badaboom, M’Avarra pénètre dans le tissu du temps !

Des mois et des mois des manœuvres du temps qui passe et régit les affaires du monde transportent l’oubli de la saveur et du parfum de l’Essence, la forme enfantine pénètre de pleins pieds dans la mémoire de la conscience existentielle telle qu’elle se manifeste au moyen de la pensée.

Chacun vit cela. S’en souvient-il ?

Peut-il témoigner de sa conscience de l’événement ou bien reste-t-il dans la demeure de l’oubli ?


A peine arrivée au monde, l’esprit de l’enfant-à-venir connaissait les tribulations qui marqueraient son existence corporelle et dont la première, la naissance au monde physique, ne constituait pas le moindre des sacrifices.

En fait, la naissance véritable ne se ferait que bien plus tard, cependant, il lui fallait d’emblée faire le rappel de la mémoire ancestrale qui lui permettrait de réapprendre à manœuvrer le petit corps joufflu et élastique qui allait lui servir de véhicule.
Pendant que toute la famille s’extasiait sur la petite forme endormie, blottie repus contre le sein de celle qui apparaissait comme sa génitrice, l’esprit de l’enfant s’essayait à se délivrer, déjà, de l’angoisse empathique qui l’avait étreint au moment de la délivrance du corps hors de la douceur marine de la coquille utérine.

Pendant quelques unes des décades ayant précédé cet instant terrifiant, l’esprit s’était souvent épouvanté devant la forme qu’il discernait au cœur de la matrice, et avait du, ici encore, faire surgir de la mémoire des mondes, l’image de la forme correspondante à son lieu de naissance.

Bien sûr chaque élémentaire-constructeur des cellules spécialisées connaissait sa tâche et l’esprit de l’organisme en formation pouvait en règle générale faire confiance aux divers groupes constructeurs que La Vie guidait amoureusement jusqu’aux confins des plus infimes atomes.

Toutefois, l’esprit avait fréquemment eut l’écho de circonstances malencontreuses ayant entravé l’organisation harmonieuse de la forme et nombre de petits problèmes handicapants pouvaient survenir.
L’esprit de l’enfant à naître avait rapidement perçu que tout se construisait normalement et s’était rasséréné, assuré désormais d’envisager une conscience d’être individualisée bénéficiant d’un corps apte à utiliser toutes les ressources que La Vie allait mettre ainsi à sa disposition.

Se concentrant alors, longuement, sur toutes les manifestations vitales participant de cet ouvrage magnifique, génératrices admirables des grands systèmes animateurs, il rendit hommage à l’armée des constructeurs qui venaient d’achever l’édifice corporel.

Inondant d’un ultime rayonnement d’Amour la plus infime des particules de conscience (que celles-ci participent de la formation des liquides, des gaz ou encore des solides), l’esprit de l’enfant femelle dont les parents allaient s’enorgueillir d’avoir conçu la moindre parcelle, étendit le rayonnement vital jusqu’aux confins de l’espace mental des personnes en présence, dans le but d’offrir au petit corps physique qu’ils admiraient, l’aréole d’amour extérieur dont il aurait besoin pour survivre.

La manœuvre était cruciale, impérative et délicate, le rayon devait se dispenser en puissance suffisante pour protéger le petit corps durant les sept années temporelles pendant lesquelles l’esprit se tiendrait au loin, méditant, dans l’attente de venir dispenser la Lumière de La Conscience à l’intérieur de ce jeune espace corporel, sans qu’il y ait à craindre trop de dissonance mentale et conceptuelle avec l’entourage physique et temporel.

Dans la plupart des cas il ne se forme que peu de dissonance et encore le monde pense-t-il alors qu’il ne s’agit que de différences caractérielles justifiées par le patrimoine psychologique de l’ascendance.
L’esprit s’offre le droit de rêver à un peu plus de dissonance, sans doute même l’espère-t-il, tant sa conscience au contact du monde objectif, lui démontre qu’une certaine soumission au mouvement, à la pulsation rythmique de La Vie lui offre l’opportunité de venir au monde pour y réfléchir une conscience individuelle forgée par l’interaction incessante avec d’autres individus … une conscience individuelle permanente, apte à la manifestation d’une pensée libre et d’une volonté active que ce soit dans la vie incarnée, dans le sommeil ou même encore dans ce qui est perçu comme étant la mort.

Ainsi, M’Avarra, l’esprit de l’enfant femelle qui venait d’ouvrir les yeux sur l’image de ses parents temporels espérait et commençait à méditer sur son opportunité évolutive.

Il se concentrait activement sur la visualisation des étapes directrices qui lui fourniraient les occasions propices. Dans la connaissance qu’il allait être doté d’une « psyché » nouvelle en intégrant le petit corps nourrit des éléments propres à l’environnement et au mode d’éducation qu’il allait recevoir, il espérait vivement que l’oubli de sa nature spirituelle ne se fasse point trop sentir et que la fascination du monde des sens, qu’il avait éprouvé maintes fois dans les temps et les lieux de ses prises de corps successifs, ne le saisirait pas avec âpreté.

Sa prière de rester fidèle à Son Essence et de ne pas succomber encore et encore sous le poids des sensations temporelles, son aspiration à la conservation pure de la Soi-Conscience, se devait impérativement de se faire entendre puissamment dans l’espace hors temps, afin de rejaillir à quelque moment de l’existence de la petite fille. ………


mercredi 6 juin 2007

FROM EILAH TAN.... merci


Etre vaguement visible.

La vague discrète qui se love dans le souffle du vent sous la force et la puissance
Des infimes gouttes mises en mouvement dans une forme qui, l'espace d'un instant
Ressemble à une montagne.
Et dans le calme recouvré, cette forme, cette force, cette puissance ont l'aspect
Du paisible et de l'immobile.

Etre vaguement visible,
L'Unité de la forme et du fond,
C'est faire comparaître ce qui est, en une forme sans objet,
Sans références à l'auteur, "persona" masquée d'invisibilité.

Etre vaguement visible,
Se fondre dans "l'Un sans second",
Sans la pensée l'abstraction, de la perte,
De la propriété corporelle ou intellectuelle.

Etre vaguement visible,
Laisser jaillir l'émotion sans caricature formelle
Et la laisser vivre dans la discrète beauté de l'in-dicible,
De l'in-visible...

Et vivre les vagues pleinement en retrait,
En a-temporalité, sans miroirs narcissiques
Qui donnent à voir cristallisées les facettes... non l'essence ciel.


Eilah TaN

INSIDE

Movement of a Rose
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mardi 5 juin 2007

AUBE DE LA PRESENCE


A l’aube de cette ère extra-ordinaire, ou chacun fera co-Naissance dans Le soi, où chacun peu à peu comprendra, du partage la nécessité, afin de vivre ensemble l’Unité, entendez la Vibrance, entendez vos appels encore inconscients.
Entendez la Vibrance, frères et sœurs, amis de cœur et d’âme, entendez la Note d’Amour, vous qui cherchez la Vie, en sa pleine Vérité.

Chacun sur une route, chacun sur une voie, construit les ponts qu’il lui faudra passer. En Amour et en Tolérance, chacun ne peut que, marcher. Au long des multiples chemins creusés par toute individualité, entends la Note, ô marcheur éclairé, et toi aussi, marcheur qui te penses, égaré.
Aptitudes et dons de l’être, ne sont rien s’ils sont séparés.
Il n’est plus l’heure de croire, il n’est plus l’heure de penser que certains s’égarent ou qu’ils ne savent pas marcher.
Tous nous empruntons la route d’os et de chair, tous nous clopinons, courons ou traînons, et tous nous avançons, que ce soit fermement ou bien à tâtons.
Nous marchons d’un unique pas, même lorsque nous ne le savons pas, vers la Lumière de l’Etre, l’unique direction, là où le Soi, soudain, tel un Soleil Blanc radiant, marque le point du Jour où nous nous rejoignons.
Entend la Note, ami inconnu qui ne peut voir encore qu’en ce Cœur de l’êtreté, nous ne sommes que l’Amour encore voilé.
Entend la Note pour qu’ensemble, nos différences n’exprimant que la multiplicité, démontre le Grand Œuvre de l’Unité.
Dépose l’isolant orgueil au creux d’un sentier.
Ni l’un, ni l’autre, ne sommes mieux ou bien, tous, nous ne faisons,
Qu’éprouver, la Note d’Amour,
Qui pour La Terre veut Se Manifester.

Marine Eagle

vendredi 1 juin 2007

AB IMO PECTORE

AB IMO PECTORE


Ce jour là,
Ensemble
Etaient présents,
L’enthousiasme d’un Vivre dans la Confiance,
Le délice, d’un petit éclat de suffisance
Permettant de se sentir
Etre là,
La Beauté de l’Appel
A l’Amour non-entendu
La douleur de n’être pas vraiment vu
Bien qu’étant regardée, observée
Le froid d’être nue,
Seule, aux regards, livrée,
Inconsolable aussi, pourtant sans tristesse,
La Joyeuse innocente fierté
D’une réelle nudité cachée
Que ne peuvent Voir les personnages
Encore habillés,
La conviction de vivre Cela en fraternité
Au-delà de l’apparence à l’œil, fuyant et glacé.
La Connaissance Silencieuse
D’Etre Tout
Ce qui se tenait là, Ce Jour là.

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