Loneliness

Loneliness

jeudi 23 août 2007

FIANCAILLES...



Aujourd’hui, près d’une Rose, de Cristal,
Yoseph sourit à Maria.

L’Intelligence, sage
Douce, jaillissante,
En mon ignorance enfantine,
Passe au doigt de mon Cœur,
La perle fine, nacrée, si subtile,
D’où naîtra, Une Flamme.

Demain, peut-être, La Flamme grandie
D’un Feu Ardent consumera les Amoureux.

Mais aujourd’hui, La Flamme tremble
Encore un peu.
Parce qu’au pays de Yoseph
Au pays de Maria,
N’existe plus d’étable, de crèche,
Ni de bergerie pour accueillir, Le Fruit
Le Diamant Bleu, rayonnant, irradiant,
Que pourtant, avec tendresse,

Maria, en toutes les femmes, attend.


Extrait de « Chants de Vie » de caMr

mardi 21 août 2007

SONGE D'HIER


Que suis-je, qui suis-je, où suis-je
Un mirage, une idée,
Une image, un désir ?
Un rêve dans la nuit,
Qu’une nuit plus profonde encore,
Dessine, imprime, puis efface ?

Dormir, ah oui ! Dormir,
Sortilège exhalé par l’espérance
Qui cherchant l’Amour
Ne trouve que souffrances.

Rêver, ah oui ! Rêver
Sortilège gardé par l’ignorance
Qui, en ses faits et gestes
N’accomplit de l’Amour
Que de piètres gémissements
Dont chacun tour à tour
Exécute point à point les balbutiements.

Que la mort existe afin que je meure,
Quittant le sommeil et sortant du rêve
Sur la paume de sa main si blanche
Par le souffle qui s’éteint
J’effacerai tous les mirages.
Et, debout près d’elle, enfin,
En son regard fixe et clair,
De la nuit, je verrais la fin.
Que la mort existe afin que je meure,
Et ne plus, seulement,
Représenter l’image d’un désir
Et sortir du rêve, dont j’étais l’otage.

Que la mort existe afin que Je Naisse
En ce-de-venir
L’Etre d’où Je viens

Que la mort existe
Afin de prouver,
Au cœur de l’Instant
Où elle nous emporte,
Que La Vie
Demeure, Eternellement.


Extrait de « Les Chants de Vie » de caMr
Edité en 1994 par les Editions Solariès

dimanche 19 août 2007

mercredi 8 août 2007

AMOUR, SIMPLICITE



Dès lors que ne se formule plus la mémoire,
pourtant inextinguible et utile à la formation
des mondes de conscience…

Dès lors que la signifiance des mots se délie
de l’image conceptuelle
pour n’être plus que jaillissement du Verbe…

Dès lors que le corps pensé
ne traduit plus seulement la forme mais l’ÊTRE…

Nous sommes, Cela, qui toujours, a été, Est et sera,
et nous le sommes au Sein même de
Celui de Qui rien ne peut être dit.

En Cela, chaqu’UN est l’Unique,
quand bien même le vêtement physique et mental
en manifeste la conscience, ou non, la croyance, ou non,
puisqu’en Cela repose le mystère
des cycles de Sa manifestation, claire ou voilée.

Dès lors que l’Intuition nous guide et nous conduit
sur le chemin de la Reconnaissance
de L’Unique en chaqu’UN, quelque soit le degré
ou le mode de révélation formelle,
La Tolérance, La Compréhension, La Compassion, L’Amour Inconditionnel
se déploient sans panoplie ni apparat, et bien au-delà d’un idéal rêvé…

Dès lors, au quotidien des ressentis et des vécus existentiels
que la spirale du temps pensé exécute point à point
dans l’espace de La Conscience qui, Elle aussi est UNE…

La Joie, Le Simple,
de la reconnaissance de L’Unique en Tout,
de l’UN sans Second partout,
ouvre la porte de La Présence aimante,
LIBRE en toutes Ses formes d’expressions

vendredi 3 août 2007

De seconde en seconde, LE PRESENT

Posted by Picasa
Ami, observe comme ton regard offre un étrange pouvoir au passé
et à la mémoire de tout ce que la Vie a déserté.

Mais observe aussi, Ami, comme ton regard offre un tout aussi étrange pouvoir au futur,
et à l’espérance de tout ce que la Vie n’a point encore présenté.

Que sais-tu faire ainsi, que sais-tu dire ou penser, qui ne contienne une idée dé-passée
ou un espoir en ton désir re-présenté ?

Que ne comprends-tu pas que le passé a cessé de jouer, qu’il est à jamais mort
et combien tu te tortures à l’habiller de sourire, de larmes et de regrets creusant
et recreusant les sentiers de la mémoire que seul, Aujourd’hui, peut effacer.

Que ne comprends-tu pas que le futur ne peut jamais se présenter,
toi-même tu le nommes demain
quand l’aube qui t’éveille se nomme Aujourd’hui.
Mais que fais-tu donc de cette Rencontre incessante ?

L’Aube t’éveille, Aujourd’hui, et tu poses un regard sur hier,
et tu poses un regard sur demain…
oubliant toujours ce que tu nommes pourtant, Aujourd’hui.
Incessamment tu actionnes les regrets et les espérances,
et ne regarde que d’un œil lointain cet instant magique,
ce cadeau de Vie que t’offre le PRESENT.

Ami, ouvre l’œil de ton cœur et vois,
de seconde en seconde seule,
demeure, la note simple et véridique, du Présent.